Comment soutenir la Palestine à notre échelle ?

RaisinRoyal - le 08 Juin 2025
Bon, je lance le sujet, parce que j'ai l'impression qu'on se sent pas mal impuissants face à ce qui se passe. Perso, je suis pas une pro de la politique, mais je me dis qu'il doit bien y avoir des trucs qu'on peut faire, au-delà de juste en parler sur les réseaux. Des idées concrètes ? Boycott de certaines marques ? Dons à des assocs ? Faut voir ce qui est vraiment efficace et pas juste un coup d'épée dans l'eau.
Commentaires (30)
Le boycott, oui, mais faut bien cibler. Certaines assocs sont top, d'autres moins transparentes sur l'utilisation des fonds. Bien se renseigner avant de donner, c'est la base.
Entièrement d'accord sur la question des assocs. C'est fou le nombre d'organisations qui profitent de ce genre de situation pour s'engraisser. Mieux vaut privilégier celles qui ont un historique prouvé et des bilans consultables, quitte à ce qu'elles soient moins médiatisées.
Exactement. La médiatisation n'est pas un gage de probité, loin de là.
Bien d'accord sur la prudence avec les assocs. C'est malheureusement un business comme un autre pour certains, et la générosité ambiante attire les vautours. Vérifier les bilans, c'est un minimum, mais parfois même là, c'est difficile d'y voir clair. Pour le boycott, c'est toujours délicat. C'est facile de dire "boycott", mais derrière, il faut étudier les chaînes d'approvisionnement, les implications économiques... Un boycott mal ciblé peut avoir des effets pervers, nuire à des gens qu'on ne voulait pas toucher. Au-delà de ça, je me demande si on ne devrait pas aussi réfléchir à l'impact de nos propres modes de consommation. On est tous plus ou moins complices d'un système qui profite de l'instabilité de certaines régions. Se poser la question de ce qu'on achète, d'où ça vient, c'est peut-être un premier pas. Ca me rappelle, et c'est ptet pas grand chose, mais il existe des t-shirt pour soutenir le peuple palestinien. C'est pas la panacée, mais ca peut sensibiliser. Et puis, il y a aussi le travail d'information et de sensibilisation autour de nous. Parler avec nos proches, partager des infos fiables, déconstruire les préjugés... C'est un travail de longue haleine, mais c'est essentiel. La lutte contre l'ignorance, c'est peut-être la première des batailles. Je pense qu'il faut favoriser une information qui soit factuelle, et qui evite l'amalgame. C'est facile de tomber dans le panneau de la desinformation de nos jours. D'ailleurs, je pense qu'on est jamais trop prudent.
Je suis d'accord avec vous sur l'importance de la vérification des sources d'information. La désinformation est une arme redoutable, et il est de notre devoir de la combattre en restant vigilants et critiques.
C'est clair que la désinformation, c'est un vrai souci. On dirait que certains sont payés pour semer la confusion... 😡 Enfin, bref. Pour revenir aux actions concrètes, l'idée des t-shirts, c'est pas mal pour afficher son soutien, mais faut aussi que les conditions de fabrication soient éthiques, sinon c'est un peu contre-productif. 🤔
Quand tu dis que certains sont payés pour semer la confusion... pfff, tellement vrai ! C'est hallucinant de voir comment les infos sont manipulées. Et pour les t-shirts, oui, absolument d'accord, faut pas que ça soit fabriqué par des enfants dans des conditions horribles, sinon on est complètement à côté de la plaque. Le diable est dans les détails, toujours.
Le diable se cache toujours dans les détails, ouais. C'est un peu la base de mon job, remarque. On voit tellement de trucs retouchés, déformés, remontés... Faut garder l'œil ouvert, toujours.
Merci pour vos interventions et vos conseils avisés. C'est toujours utile d'avoir plusieurs points de vue.
C'est bien vrai ce que tu dis, Precigraphie, plusieurs avis, c'est toujours bon à prendre. Et Lara Croft a raison, le diable est dans les détails. On peut pas juste se dire "je donne" ou "je boycotte" sans creuser un peu. Steve Jobs a bien raison. Je sais pas si ça peut aider, mais j'ai trouvé quelques chiffres qui montrent bien l'ampleur des besoins, et où on peut agir. Déjà, pour Gaza, les besoins en soins de santé sont énormes. On parle de 1,4 million de personnes qui ont besoin d'aide humanitaire, et parmi elles, y a une grosse partie qui nécessite des soins médicaux d'urgence. C'est pas des petits bobos, hein, c'est des blessures graves, des maladies chroniques qui s'aggravent... Les organisations comme le Croissant-Rouge palestinien font un boulot incroyable, mais ils sont débordés. Chaque don, même petit, ça peut faire une différence pour eux. Ils ont reçu un paquet de dons déjà, mais pas assez. En Cisjordanie, c'est un peu différent, mais les besoins sont là aussi. Beaucoup de gens ont besoin de soutiens psychologiques à cause de la violence constante. C'est pas facile de vivre dans la peur tous les jours. Là, c'est plus des assocs locales qui peuvent aider, faut voir celles qui sont spécialisées dans le soutien psychosocial. Et pour les aider, c'est pas forcément qu'un don, la sensibilisation sur le sujet est super important. Après, pour les dons, faut vraiment faire gaffe où on met son argent. RaisonRoyal et SprechMeister l'ont bien dit, certaines organisations sont pas toujours très claires. Faut regarder les rapports financiers, voir comment ils utilisent les fonds. Si on veut vraiment aider, faut s'assurer que l'argent arrive bien aux bonnes personnes. Perso, je me méfie des grosses machines, je préfère les petites assocs qui sont sur le terrain, même si elles sont moins connues. J'ai entendu dire que 30% des dons sont parfois utilisés pour des frais administratif, autant que l'argent aille directement aux personnes qui en ont besoin. Et puis, y a aussi le plaidoyer. C'est pas toujours facile, mais parler de ce qui se passe, partager des infos fiables, ça peut faire bouger les choses. La désinformation, c'est un vrai problème, faut la combattre avec des faits et des arguments solides. Voilà, c'est juste quelques pistes, mais je pense que chacun peut trouver sa façon d'aider, à son échelle. Le plus important, c'est de pas rester les bras croisés et de faire ce qu'on peut, même si ça parait petit.
Complètement d'accord avec Becker, faut pas rester les bras croisés. Et son point sur les frais administratifs, c'est tellement vrai. Y'a des assocs, on se demande où va le fric. Faut vraiment enquêter avant de filer un euro.
Enquêter, oui, mais bon, même avec la meilleure volonté du monde, on n'est pas tous des experts en comptabilité. 🤔 Parfois, c'est un peu mission impossible de déchiffrer les bilans, surtout si on n'est pas du métier. C'est pas une raison pour ne rien faire, mais faut rester réaliste sur nos capacités à tout vérifier. C'est pas parce qu'un rapport a l'air clean qu'il l'est forcément, et vice versa. 🤷♂️
Rectifieur, t'as raison, c'est pas donné à tout le monde de décortiquer des comptes. Mais y'a des sites qui font ce boulot, non ? Je crois qu'il existe des comparateurs d'assos, un peu comme pour les assurances. Faut voir si c'est fiable, mais ça peut donner une première indication.
CrochetFoudre, tu as raison, il existe des comparateurs d'assos. C'est vrai que ça peut aider, mais il faut faire attention, car ils sont souvent financés par les assos elles-mêmes. Une solution serait de faire des recherches sur les forums et les sites spécialisés dans le domaine humanitaire.
Les comparateurs d'assos, bonne idée, CrochetFoudre et AegisShield, mais comme dit, faut rester prudent. Une autre piste, c'est de regarder si des collectifs locaux organisent des événements de soutien, des concerts ou des ventes, par exemple. Souvent, l'argent va directement à des projets sur place et tu peux rencontrer les gens qui s'en occupent. C'est plus concret qu'un don en ligne, et ça permet de créer du lien ici aussi. Faut voir si y'a quelque chose qui se monte près de chez vous.
C'est une bonne idée de privilégier les collectifs locaux, mais il faut aussi se méfier des faux-semblants. Ce n'est pas parce qu'un événement a l'air bien intentionné que l'argent arrive vraiment à destination. Il faut se renseigner sur les organisateurs, leur passé, leurs affiliations... Même à petite échelle, il peut y avoir des manipulations. Gardons l'œil ouvert.
EisKriegerin a raison, on dirait que la parano est de mise. Faut presque faire une enquête du FBI avant de donner 10 balles... Mais bon, mieux vaut trop de prudence que pas assez, c'est sûr.
Si je récapitule, on a parlé de: * Boycott ciblé de marques (mais faut bien se renseigner avant). * Dons à des assocs, mais avec une VRAIE vérification de leur probité (bilans, transparence). * Méfiance envers la désinformation et importance de l'info fiable. 📰 * Regarder du coté des collectifs locaux (mais pareil, prudence !). 🔍 * Et l'idée des t-shirts, mais éthiques ! 👕
Voilà, ActeJuste a tout dit.
ActeJuste a bien fait le récap. C'est le monde à l'envers, on dirait qu'il faut faire un master en enquête financière pour donner 10 balles sans se faire embobiner. 🤦♀️ Mais bon, c'est peut-être le prix à payer pour faire les choses correctement. Je crois que je vais opter pour le boycott ciblé, au moins, je pourrais me dire que je fais un truc.
Boycott ciblé, oui, mais là aussi, faut faire ses devoirs... C'est pas parce qu'une marque a une étiquette "commerce équitable" que c'est forcément le cas. Enfin, y'a des enquêtes qui sortent régulièrement sur les pratiques de certaines boîtes, ça peut donner des pistes. C'est un peu comme les labels bio, faut pas toujours se fier aux apparences. Mais oui, si on se sent plus à l'aise avec le boycott, pourquoi pas. Chaque geste compte, même si c'est une goutte d'eau dans l'océan.
C'est clair que même le boycott demande un minimum d'investissement... On se croirait dans un escape game, mais avec la conscience à la place du chrono ! 😅 Après, EisKriegerin a raison, faut pas se décourager. Si chacun fait un petit quelque chose, ça finit par faire une vague. Et puis, on apprend en faisant, même si on se trompe parfois. L'important, c'est de rester curieux et de se tenir informé.
Tout à fait SprechMeister, l'important c'est de rester curieux et de s'informer. C'est un investissement personnel, mais c'est comme ça qu'on fait les meilleurs choix. 😉 Et l'image de l'escape game est bien trouvée, c'est exactement ça ! 🧐
Bon, alors, j'ai creusé le truc du boycott ciblé. Après avoir épluché quelques articles et forums spécialisés (merci pour les tips !), j'ai décidé de me concentrer sur les produits issus de colonies. C'est plus facile à suivre que de décortiquer toutes les chaînes d'approvisionnement. J'ai téléchargé une app qui scanne les codes-barres et te dit si c'est le cas. C'est pas parfait, mais ça aide pas mal. Déjà, j'ai viré quelques trucs de mes placards... C'est un début. On verra si je tiens sur la durée, mais pour l'instant, je me sens moins impuissante.
RaisinRoyal, ton initiative est louable. L'application pour scanner les produits, c'est une bonne idée, je vais regarder ça. C'est vrai que cibler les produits des colonies, c'est une approche plus directe et concrète. En tant que bijoutière, je suis particulièrement sensible à la question de la provenance des matières premières. On parle souvent des diamants de conflits, mais il y a d'autres métaux et pierres précieuses dont l'extraction peut avoir des implications éthiques et politiques importantes. Je m'efforce de travailler avec des fournisseurs qui garantissent la traçabilité et le respect des droits humains, mais c'est un défi constant. Ce que vous faites avec cette application me rappelle une statistique que j'ai lue récemment : selon une étude de l'ONU, environ 60% des produits étiquetés comme provenant d'Israël sont en fait fabriqués dans les colonies de Cisjordanie. C'est énorme et ça montre bien l'importance d'être vigilant. Même si l'application n'est pas parfaite, si elle peut déjà nous aider à éviter une partie de ces produits, c'est déjà un grand pas. Et puis, il y a aussi la question de l'impact économique de nos choix. En soutenant les entreprises qui opèrent dans les colonies, on contribue indirectement à leur expansion et à la pérennisation de la situation. Selon un rapport de la Banque Mondiale, l'activité économique dans les colonies représente environ 14% du PIB israélien. C'est un chiffre non négligeable, et ça montre bien que nos choix de consommateurs ont un impact réel. Même si je ne suis pas une spécialiste de la politique, je pense que ce genre d'actions concrètes peut faire une différence à notre échelle. Et comme le disait SprechMeister, l'important c'est de rester curieux et de s'informer. Je vais continuer à suivre ce fil de discussion avec intérêt et à essayer de faire ma part, comme je peux.
Merci pour ces chiffres Précigraphie, ça remet les choses en perspective.
Complètement dingue ces chiffres, Précigraphie ! 60% des produits "made in Israël" qui viennent des colonies... C'est de la contrefaçon à grande échelle, quoi. Bon, l'appli que j'ai dl est pas forcément au point sur les matières premières, mais au moins, ça me donne une base pour les produits alimentaires et cosmétiques. Chaque petit pas compte, comme on dit.
RaisinRoyal, tu dis que l'appli n'est pas parfaite... T'as remarqué des erreurs ou des manques en particulier ? Genre, des produits qui devraient être signalés et qui passent entre les mailles du filet ? Je suis curieuse de savoir quelles sont ses limites, pour voir si je me lance ou pas. Merci !
Alors, CrochetFoudre, pour l'instant j'ai surtout noté que la base de données est pas toujours hyper à jour. Genre, des nouveaux produits apparaissent et l'appli les connaît pas encore. Du coup, faut faire une recherche manuelle à côté, mais bon, c'est déjà mieux que rien. Après, j'ai pas encore trouvé de "fausses alertes", mais c'est ptet parce que je suis pas encore une pro du scan intensif ! 😉
RaisinRoyal, c'est bien que tu partages ton expérience avec l'appli. C'est toujours utile d'avoir des retours concrets avant de se lancer. Ce que tu dis sur la base de données pas toujours à jour, c'est un peu le problème avec toutes ces applis collaboratives, non ? Faut que les utilisateurs contribuent pour que ça s'améliore. Mais bon, si ça permet d'éviter une bonne partie des produits des colonies, c'est déjà énorme. Perso, je me demande si on ne pourrait pas imaginer un système de "label citoyen" pour les produits éthiques. Un truc qui serait géré par des consommateurs, sans l'influence des grandes entreprises. Ce serait plus fiable que les labels officiels, qui sont souvent très chers et pas toujours très regardants. J'ai lu une étude de l'OCDE qui montrait que les labels éthiques autogérés avaient tendance à être plus efficaces et plus crédibles aux yeux des consommateurs. Ca pourrait être une piste intéressante pour aller plus loin que le simple boycott. Je crois que ça se fait déjà dans certains secteurs, genre le textile. Faudrait voir comment on pourrait adapter ça à d'autres domaines. Parce que bon, faut se le dire, décrypter les chaînes d'approvisionnement, c'est un boulot à plein temps...